LES BOULES A GROS MOTS
19/02/2010 14:24 par lilitoutcourt
Mamie c 'est quoi ces boules sur les fils ? ah! je crois que se sont des boules à gros mots .Quand les gens téléphonent et disent des gros mots . Ils sont arrêtés là . Les boules rouges pour les gros gros mots . Les boules blanches pour les petits gros mots (comme zut ,crotte ,et les autres) Léa l'a cru longtemps et je me demande encore aujourd'hui quand elles voit des boules à gros mots si Elle n'y croit pas encore ne serai-ce que pour le plaisir Le premier à qui j'ai raconté cette histoire est mon neveu Frédérick qui en rit encore aujourd'hui par la suite il a compris que c'était comme pour le père Noêl pour mettre du rêve dans sa tête et pense à moi lorsqu'il voit des boules sur les fils mêmes si ce sont des fils électriques. Il raconte cette histoire à son fils et moi je la raconte a mes petits enfants . Guillaume .Camille et Léa
UN HEROS COMME MON PERE ? (6)
18/02/2010 02:29 par lilitoutcourt
N°6
Ceci apparait à mes yeux comme sacrilège ,nous qui respections sa tombe ,en accord avec ma soeur de ne rien mettre sur cette pierre grise ,la laissant vieillir au fur et à mesure des années . Elle représentait pour nous avec sa patine et ses taches brunes notre père que nous n'avons pas connu . Et de voir cette pierre changer nous donnait le sentiment de voir vieillir celui-ci . Et que ces gens la soient enterrés avec lui ,tout en sachant comment ils ont agit sans scrupules envers leurs petits enfants. Me donne la nausée! Leur place n'est pas là . Pas plus que la notre . Car par la volonté méchante de son père . Il doit resté seul à tout jamais! dans cet endroit sacré pour nous . Lorsque nous remontons sur Paris avec mon mari nous nous rendons aussi au cimetière de Suresnes . Ou mon Frère et ma mère reposent . Un vieil homme s'est approché de nous , et nous a demandé qui était ces "Walquise" qui reposaient là ? lui racontant mes origines Il me dit "j'ai bien connu votre Père c'était un brave garçon" il a dit être un petit cousin mais ignorait notre existence ,chose qui ne m'a nullement étonné vu les circonstances , Mais cette phrase m'a fait un plaisir immense. Je n'ai jamais revu cette personne et je le regrette car son estime pour mon père me rendait encore plus fière, de celui-ci. Une autre petite histoire à la fin de la guerre la CROIX ROUGE de Suresnes distribuait des colis et avait rassemblé des familles à la salle des fête (théâtre Jean Villard). La distribution terminée . Une dame sur la scène demande si personne n'avait été oublié . Je me suis manifestée par un grand "Si moi" je devait avoir 5 ans et demi -"qui est tu ?" . Les amis autours de nous ont décliné notre identité . Les personnes sur l'estrade se sont concertées ,Elles ont dit quelques chose au public . Je me rappelle plus ce que c'était. Mais je me souviens des applaudissements Elles nous ont remis des colis avec des compliments . Ces souvenirs à mes yeux valent toutes les médailles du monde A la mort de ma mère j'ai retrouvé dans ces papiers ,des lettres de mon père , adressé a ma tante Léone . Elles laissaient voir à quel point Il avait faim car à part réclamer à manger Il ne pouvait pas dire grand chose le courrier était censuré . Sa dernière lettre remontait au 1er mars 42 expédié le 4 mars 1942 . Et lorsque j'ai su qu'il était mort de faim et surement de brimades et de maltraitances. De la part des Français . Pendant quelques temps je le voyait s'user les ongles à force de gratter les murs et les lécher pour avoir un semblant d'eau . Il a dû mourir dans d'atroces souffrances . Pire qu'une bête . Avili . Obligé de supplier de hurler ,pour exister encore un peu, heures après heures ,minutes après minutes ,secondes après secondes . Et puis plus rien . Plus de cris plus de souffle et la fin enfin. a suivre....
UN HEROS COMME MON PERE ? (5)
17/02/2010 10:42 par lilitoutcourt
N° 5
Des années ont passé, tant bien que mal. Ma mère très fière de ses enfants Nous a élevé seule. Elle a fait du mieux qu'Elle a pu pour notre éducation .Ma soeur et moi sommes allées en institution pour Jeune filles ,chez Madame Rophé au 92 avenue de Neuilly à Neuilly sur Seine. Ma mère avait choisis ce pensionnat avec soins car je n'avait que 5 et demi et ma soeur à peine 7 ans . J'ai gardé de bons souvenirs de cet endroit. Pour Pierrette cela à été différent . Mon frère Marcel est resté quelques temps à Lunéville ,chez mes grands-parents maternel. Ma mère l'a fait venir à Suresnes quand il a eut 14 ans pour apprendre le métier de plombier . Après 8 années passés dans ce pensionnat . Nous sommes revenu à Suresnes Ma soeur a eut un C.A.P. couture et un lingerie et moi qui ne voulais pas être séparé de Pierrette j' ai suivi la même voie Puis un malheur est arrivé mon frère est décédé à l'age de 2O ans Avec ma soeur nous sommes resté fidèle à la mémoire de notre père. Et sans allé régulièrement sur sa tombe à chaque fois que nous allons sur Paris.nous ne manquons pas de nous rendre sur celle-ci. Pierrette habite dans les Alpes Maritimes et moi dans le Cantal. Lors d'une visite au cimetière de Montaiville Quelle ne fut pas ma surprise de voir sur sa tombe des pots de fleurs fanées .des plaques souvenirs récupérés ont ne sait où . Et gravé sur la stèle en lettres clinquantes le nom d'une cousine par alliance qui masquait le nom de mon père. Devant cet usurpation cette profanation à mes yeux. La colère m'a saisie. Cela m'a mis dans un état indescriptible de sentiments confus : Le souffle et les jambes coupés prête à jeter tous ces objets hétéroclites à travers le Cimetière. J' ai appelé Pierrette au téléphone pour lui faire part de ma découverte. Mon Mari m'a calmé en me disant que nous allions demander des explications à la mairie de Montainville . Madame le maire nous a envoyé promener. Mais je savais et pour cause que s' était une tombe individuelle et à perpétuité par la volonté de mon grand-père fondateur de cette concession. Devant le manque d'entente et de renseignement recueillis auprès de celle-ci .Nous sommes allés consulter l'entreprise de pompes funèbres A. xxxx.. qui avait été chargé d'enterrer cette cousine par alliance dans la tombe de mon père ... Et là nous avons appris que 5 personnes étaient enterrés dans cette sépulture . Mon père bien sur un étranger à la famille. mon grand-père ma grand-mère et cette cousine . Comme le dit ma fille C'est le " H- L- M" de Montainville a suivre....
UN HEROS COMME MON PERE ? (4)
16/02/2010 09:50 par lilitoutcourt
N°4 A la suite de cela ma mère a repris contact avec mes grands parents qui ont accepté de nous recevoir.à Montainville . Mais ce n'était pas sans arrières pensées , car c'était avoir une domestique à bon compte. Et ils ne ce sont pas gêner, pour la faire travailler sans relâche. sous le prétexte que notre situation était dépendante de leur générosité. C'était des gens très durs. N'ayant aucune morale, surtout lui. Ma pauvre grand-mère je m'en rend compte maintenant était sous son joug ne disant rien acceptant tout ce que voulait et ordonnait ce despote Montainville est situé à quelques kilomètres de Paris et je me rappelle des pauvres gens à bicyclettes venir quémander un peu de nourriture à la porte de l'épicerie bar tabac. Mes grands parents les renvoyaient en leurs disant qu'ils n'avaient pas assez pour eux . Alors que des poules bien grasses caquetaient dans la cour derrière le café. Et que des pommes murissaient doucement au sous sol . Et bien d'autres choses à l'avenant . Mon frère qui détestait mes grand-parents. Un soir avec mon cousin pierrot sont descendus au sous-sol et ont croqué une grande partie des pommes les rendant immangeables et surtout invendables par la suite. Alors après une bonne correction au martinet lesté de plomb Marcel fût condamné à éplucher les pommes pour en faire de la compote. Et sous le prétexte qu'il était ingrat. Et surtout pas le fils de leur fils, le faisait travailler plus qu'un enfant de 10 ans ne pouvait supporter . Il devait s'occuper des poules ,des lapins aller à l'herbe pour les nourrir ,les tenir propres . Et le cochon! dont il devait préparer la nourriture (J'en avait une peur bleue) Quand au cheval ,Il devait aider mon grand-père à l'atteler à la carriole pour que ma grand-mère puisse descendre chercher le pain à Mareilles sur Mauldre. Et tout cela après l'école car il fallait faire bonne apparence dans le village . Après son accident qui a eu lieu la veille de sa première communion devant la méchanceté de mes grands-parents et surtout la perte de leur petit valet taillable et corvéable à merci et la crainte que ma mère soit obligée de lui donner des soins constant.Ils demandèrent sans honte à celle-ci de le renvoyer à Lunéville.chez mes grands-parents maternel ce qui fut fait . Mais peut de temps nous avons quitté Montainville . Accueillis à Suresnes chez ma Léone. Qui connaissait bien la façon d'agir de ses parents. En ayant été elle même la victime! pour diverses choses cruelles et inavouable. Mais à qui elle avait pardonné par la suite , car à cette époque ont avait pas le droit de juger ses parents .Mais ce sont d'autres histoires
à suivre....
UN HEROS COMME MON PERE ? (3)
16/02/2010 07:21 par lilitoutcourt